Onpeut ainsi soutenir un fonctionnalisme de la vérité, selon lequel il en existe un concept unique, conforme au rôle de la vérité, mais il existe de multiples manières dont ce rôle est réalisé (« réalisabilité multiple » de la vérité). P. Engel ne se contente pas de ce concept fonctionnel, qu’il dit « minimal », et lui donne de la substance en rappelant son accord avec la
Bonsoir ! Ton plan à l'air bien, il suit le schéma thèse, antithèse, synthèse j'ai l'impression. Je voulais juste te dire que tu pouvais parler de la relativité par exemple, la vérité est une perception des choses de chacun. Lors d'une dispute, chacun voit sa vérité, et pourtant les faits restent les mêmes. Tu peux aussi parler de si il existe une vérité universelle, générale, comme par exemple les sciences, on accepte cette vérité, mais est-ce vraiment vrai ? Enfin, ce ne sont que des idées comme ça, je suis désolée de ne pas plus pouvoir t'aider, si je pense à autre chose je reviendrais PS ; il y a plein de site sur internet qui exprime leur point de vue sur le sujet, tu peux peut-être t'en inspirer pour donner des exemples ? Bonne chance pour ta dissertation !
Nest-ce pas la question des politiques qui s’occupent des choses sérieuses (les clameurs de la foule) pour ne pas entendre la parole de NSJC « Je suis venu rendre témoignage à la Vérité ». Si la vérité n’existe pas alors tout est permisrien ne peut s’opposer à l’arbitraire du plus fort ! Jean Ousset dans son livre « Pour qu’Il []
La vérité moderne se présente, de façon apparemment paradoxale, comme la vérité absolue de l’antithèse de la vérité il n’y a pas de vérité mais des opinions. Et dans une société où il n’y a plus de vérité, le pouvoir appartient à ceux qui savent exprimer leur opinion et qui ont les moyens de le faire savoir. Qu’est-ce que la vérité ? » Il semble que, après tant de siècles, l’interrogation sarcastique de Pilate devant le Christ ait retrouvé une virulence nouvelle. Combien de fois, en effet, au hasard de conservations de déjeuner ou de fins de soirée, n’avons-nous pas suscité les réactions irritées ou ironiques de notre entourage lorsque nous affirmions que la vérité est ? Tout compte fait, ces réactions s’en prennent moins à la figure que nous donnons à la vérité — le Christ — qu’à l’idée même d’une vérité absolue, valant en soi et pour soi, comme disent les philosophes. Nous connaissons bien la nature des objections que l’on nous oppose croire en la vérité est le premier pas vers le fanatisme et l’exclusion en nous amenant à rejeter tout ce qui n’est pas notre vérité ; il ne s’agit que d’une illusion pernicieuse de la conscience, voulant se persuader de la supériorité de notre opinion particulière sur celle des autres ; d’ailleurs, surtout en matière de religion, il n’y a que des vérités partielles et, au fond, chaque religion a sa parcelle de vérité…La vérité de l’opinionCes réactions sont très révélatrices de l’air du temps. C’est peu dire, en effet, que, à notre époque, la vérité, ce concept jadis central de la métaphysique occidentale, passe un mauvais quart d’heure. Suspectée d’avoir sa part de responsabilité dans les grands massacres du passé, ceux du XXe siècle en particulier, jugée en contradiction avec le principe des sociétés démocratiques modernes, qui suppose le désaccord et la diversité, elle est systématiquement sommée de s’effacer au profit d’une notion, jugée plus pacifique et plus en accord avec notre modernité l’opinion. Aux terribles croyances absolutistes de jadis en des vérités absolues, il faudrait substituer de simples opinions toujours particulières et relatives, valables dans certaines circonstances et pour certains seulement, et qui présenteraient l’avantage d’être, dans leur essence, toutes équivalentes en raison même de leur relativité qui interdit à une opinion d’être supérieure aux autres. L’opinion, c’est au fond la vérité émasculée et privatisée, chacun ayant, dans une société d’individus autonomes, son opinion, respectable tant qu’elle demeure une se loge dans le relatifLes théologiens et philosophes chrétiens, lorsqu’ils ne rendent pas les armes devant ce triomphe de l’opinion, au nom de la modernité ou des bons sentiments, ont pour habitude d’accuser notre société de relativisme », au sens où celle-ci mettrait tout sur le même plan, refusant, par principe, de distinguer ce qui est vrai et ce qui est faux. Cette critique est, évidemment, fondée, mais il est à craindre qu’elle n’aille pas suffisamment au fond des choses. Car, après tout, ceux qui font l’idéologie dominante dans notre société ne rejettent pas ce qualificatif de relativisme », y voyant, pour les raisons mentionnées plus haut, une preuve de modernité et de maturité démocratique. On s’oriente alors vers un débat bien ordonné, et qui au fond, ne dérange personne et ne change rien à rien, entre conservateurs » qui regrettent le bon vieux temps de la vérité et progressistes » pour lesquels le triomphe de l’opinion sur la vérité est consubstantiel à notre aussi Parents 1 et 2 les leçons d’une tentative de neutralisationPour sortir de ce schéma convenu, il faut aller au-delà de l’accusation de relativisme » et convenir que celle-ci ne rend pas justice au statut de la vérité dans notre monde. Car celui-ci n’en a pas fini avec la vérité parce qu’il condamne l’usage de ce terme et en proscrit, officiellement, le contenu. Au contraire, on peut dire que, d’une certaine manière, la vérité est partout dans notre monde, mais il s’agit d’un certain style » de vérité. Ce style moderne de la vérité consiste à identifier la vérité avec l’absence de vérité et le triomphe corrélatif de l’opinion. La vérité moderne se présente, de façon apparemment paradoxale, comme l’antithèse de la vérité, en nous répétant constamment qu’il n’y a pas de vérité mais des opinions. L’absolu, de nos jours, se loge dans le relatif et le culte du glaçante orthodoxieVoilà pourquoi, loin d’être un monde de perte de repères et de dissolution des normes, notre société est rigoureusement le contraire un monde d’une glaçante orthodoxie, où abondent les commandements et les normes à respecter si l’on ne veut pas s’exclure. Certes, on ne nous demande pas d’adhérer à une religion ou à une idéologie formalisée. Mais, en permanence, nous sommes sommés de donner des gages en faisant du relatif et de l’opinion la seule possibilité d’expression, en nous interdisant toute conviction absolue, sauf celle en faveur du relatif, et en nous punissant lorsque, malgré la foultitude des injonctions environnantes, nous persistons à croire qu’une opinion n’est pas seulement une opinion mais qu’elle est vraie. Ce style moderne de la vérité, consistant à empêcher celle-ci de s’exprimer ouvertement, en la contraignant à se dissimuler derrière le relatif, engendre le climat spirituel singulier de notre époque, mélange de proclamations emphatiques sur la liberté sans limites dont nous jouissons théoriquement et de contrôle sournois pour veiller à ce que nous ne sortions jamais du chemin qui nous est assigné, celui de l’opinion et du relatif. Car, à la différence de ses prédécesseurs, la vérité moderne est consubstantiellement hypocrite elle s’échine, en permanence, à dire qu’elle n’est pas vérité ; l’omnipotence de son pouvoir sur nos vies suppose qu’elle avance pouvoir de ceux qui savent »J’ai employé le terme de pouvoir ». En effet, la vérité, dans nos sociétés, n’est plus une affirmation explicite. Elle est plutôt un processus souterrain, un pouvoir de contrôle anonyme qui s’exerce, afin que chacun joue le jeu et se borne à n’exprimer que des opinions. Ce pouvoir n’est pas neutre une société où l’absolu n’a plus droit de cité, sauf pour dire qu’il n’y a pas d’absolu, est aussi une société qui se garantit contre toute parole radicalement autre, interdisant ainsi toute critique radicale de son système de valeurs ; une société où règne l’opinion fait toujours prévaloir, dans les faits, l’opinion de ceux qui savent » comprendre ceux qui savent exprimer leur opinion et qui ont les moyens de le faire savoir » sur l’opinion des petits et des pourquoi une critique chrétienne de l’ordre actuel qui pèse sur les consciences ne peut se limiter à déplorer la perte des valeurs. Il lui faut dénoncer, sans relâche, le vrai visage de notre monde, la tyrannie du relatif, et affirmer sans crainte le droit imprescriptible de la vérité à ne pas être une opinion, mais un absolu qui vaut pour hier, aujourd’hui et demain, pour ici comme pour là-bas, pour toi comme pour aussi Gilets jaunes, malaise social… Le débat à l’œuvre dans les diocèses
Onpeut donc soutenir que la vérité est ce qui reste ouvert à la discussion, dès lors que celle-ci est sincère et soucieuse de faire progresser les
Philosophie 2010 – Filière ES – Métropole Sujet 1 Une vérité scientifique peut-elle être dangereuse ? Sujet 2 Le rôle de l’historien est-il de juger ? Sujet 3 Commentaire du texte d’Emile Durkheim Sujet 1 Une vérité scientifique peut-elle être dangereuse ? Il n’est pas possible de se lancer dans le traitement d’un sujet de dissertation sans avoir préalablement chercher à cerner cesujet, c’est-à-dire sans avoir tenter de voir quels pouvaient être les différents sens de la question. Analyse du sujet Tout d’abord, l’article est important une » vérité. Il ne s’agit donc pas de faire une critique de la science en tant que telle, mais plutôt d’examiner la valeur des énoncés scientifiques. Une vérité, ce n’est pas la vérité. Ceci est à mettre en relation avec l’idée de vérité scientifique ». Pourquoi cette précision dans l’énoncé Une vérité scientifique peut-elle être dangereuse ? » Là encore, il faut certainement le comprendre au sens où la science n’est pas la seule à proposer des vérités. Il y a des vérités religieuses, des vérités philosophiques, des vérités politiques et même artistiques. Or, c’est justement dans cette compétition » des disciplines et despratiques génératrices de vérités qu’il faut entendre la question que ce sujet nous pose. En effet, nous savons que toutes les vérités sont potentiellement dangereuses. La vérité, généralement, dérange, elle bouleverse les habitudes de pensée, les croyances rassurantes, l’ordre établi. Pensons par exemple à l’avènement du christianisme perçu comme une menace pour Rome. Pensons aux artistes poètes, peintres, musiciens qui par leurs œuvres dénoncent, affirment des vérités qui peuvent s’avérer dangereuses pour certains régimes. On voit donc que la vérité en tant que telle est potentiellement dangereuse parce qu’elle constitue une remise en cause des représentations sur lesquelles sont fondées une partie de notre existence croyances, illusions…et/ou qui servent au maintien de certainsrégimes politiques. Toutefois, il semble qu’une vérité scientifique représente une menace plus importante encore en raison du prestige accordée à la science. En effet, les vérités religieuses, philosophiques, artistiques, politiques, n’ont plus le crédit qu’on a pu leur accorder à certaines époques. Aujourd’hui, la science occupe une place privilégiée dans nos représentations. Dès lors, une véritéscientifique, c’est-à-dire une affirmation soutenue par une méthode rigoureuse, appuyée sur des expériences qui la valide, peut avoir plus de poids que les vérités auxquelles nous accordons habituellement crédits et sur lesquelles sont fondées une part de nos institutions, de nos pratiques, de nos représentations. On comprend d’après les remarques précédentes ce qui motive l’intérêt spécifique quel’énoncé semble accorder aux vérités de types scientifiques ». Reste alors à nous interroger sur le dernier mot de l’énoncé dangereuse ». Pourquoi et surtout pour qui une vérité scientifique pourrait-elle être dangereuse ? Quel danger ? Il peut sembler paradoxal qu’une vérité énoncée par la science puisse représenter un risque. En effet, la science vise la connaissance de la réalité qui nousentoure. Pourquoi connaitre serait-il une menace ? L’ignorance ou l’illusion sont-elles quelquefois préférables ? A moins que ce ne soient plutôt les conséquences — par exemple politiques— de certaines vérités scientifiquement établies qui peuvent s’avérer dangereuses. Combien de temps un régime fondé sur la séparation raciale apartheid peut-il résister à l’idée scientifique selon laquelle iln’existe pas de races humaines ? Certes, mais alors elle n’est dangereuse que pour ce qui n’existe que grâce au mensonge, à l’ignorance, aux croyances. Peut-on véritablement considérer ce danger » comme une menace pour l’homme ? Trois grandes parties se dégagent donc de cette analyse du sujet I La vérité contre le danger Dans cette partie, on soulignera le caractère paradoxal de la…

Cest précisément le genre d’argument que l’on retrouve chez Lewis : un athée peut être convaincu que Dieu n’existe pas essentiellement parce qu’il a peur qu’il existe et désire par-dessus tout qu’il n’existe pas. Nietzsche, la « preuve de force » et la « preuve de vérité » de la foi. 16 Comme le reconnaît clairement Nietzsche lui-même, le christianisme n’a

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Ainsi il est maintenant admis que la vaccination des moins de 30 ans, et peut-être même celle des moins de 40 ans, était absurde, vu l’incapacité du vaccin à arrêter les transmissions de la maladie, mais ces vaccins à l’efficacité limitée dans le temps pourraient, en plus, dans certains cas accélérer l’épidémie au lieu de la freiner ! Voici les sujets de philosophie et les corrigés de la première épreuve passée ce lundi par les candidats au Bac 2014. En partenariat avec Philosophie Magazine consultez les sujets et pistes de réflexion pour l'introduction et la problématisation et ainsi pour comprendre si vous avez disserté ou expliqué le texte dans le bon sens...Les sujets du Bac philo 2014Série L Littérairecoef 7Sujet 1 Les œuvres d'art éduquent-elles notre perception ?Sujet 2 Doit-on tout faire pour être heureux ?Sujet 3, explication de texte Karl Popper, La Connaissance objective», 1972Série ES Economiquecoef 4Sujet 1 Suffit-il d'avoir le choix pour être libre ?Sujet 2 Pourquoi chercher à se connaître soi-même ?Sujet 3, explication de texte Hannah ARENDT, Condition de l’homme moderne, 1958Série S Scientifiquecoef 3Sujet 1 Vivons-nous pour être heureux ?Sujet 2 L'artiste est-il maître de son œuvre ?Sujet 3, explication de texte René Descartes - Règles pour la direction de l’esprit, 1628Bac Techno Série TMDTechniques de la Musique et de la Danse coef 3Sujet 1 La diversité des cultures fait-elle obstacle à l’unité du genre humain ?Sujet 2 Peut-on être indifférent à la vérité ?Sujet 3, explication de texte KANT, Doctrine de la vertu, Techno / toutes sériesSujet 1 Les échanges sont-ils toujours intéressés ?Sujet 2 Une vérité peut-elle être définitive ?Sujet 3 Texte extrait du Gorgias de Platon + questions sur le texte dont "Celui qui vit dans l'injustice et qui cherche à échapper à la punition est-il le plus malheureux des hommes ?"Bac pourquoi la philo ouvre le bal des épreuves ?Les corrigés du Bac Philo 2014Avertissement il ne s’agit ici que de pistes de réflexion et non d’une copie type nécessairement attendue par vos correcteurs. D’autres approches, d’autres thèses et arguments sont Bac Philo Série L Doit-on tout faire pour être heureux ?Introduction/ la différence de l’animal, l’homme ne se contente pas du bien-être physique et psychique et d’un état de contentement de ses besoins. Animé par le désir, il est en quête d’une satisfaction absolue, d’un état de plénitude durable où la perception du manque a disparu et qu’on appelle régulièrement le bonheur. De ce fait, la vie de l’homme s’organise, consciemment ou non, autour de cette visée du bonheur. Est-ce à dire que l’homme a l’obligation d’être heureux ? Si l’on prend le terme en un sens moral, il semble que le devoir de tout faire pour être heureux n’existe pas en effet, nos devoirs s’adressent principalement à autrui et, dans le cas présent, on ne voit pas bien de quelle violation d’un principe moral autrui pourrait être victime si je ne fais pas tout pour être heureux. Dans le même temps, ne peut-on pas considérer qu’il existe une forme de devoir envers soi-même qui nous ordonne de fuir le malheur, d’entretenir l’espoir et de mener son existence selon l’idée que l’on se fait d’une vie bonne, digne d’être vécue ?Mais si l’on entend ici qu’il s’agit de se donner tous les moyens possibles pour être heureux, le verbe devoir prend le sens d’un impératif pratique et le problème devient tout autre. En effet, il faut travailler à son bonheur, s’en donner les moyens pour parvenir aux buts auxquels on identifie l’obtention du bonheur. Cependant, rien ne la garantie jamais car, premièrement, il n’existe pas de recette tout faite, toute prête pour le bonheur et, deuxièmement, parce que la visée effrénée du bonheur risque d’entretenir une état d’insatisfaction permanent incompatible avec sa définition même…Retrouvez le plan détaillé sur le site Mathias RouxCorrigé Bac Philo Série L Les œuvres d’art éduquent-elles notre perception ?Introduction/Problématisation. La perception désigne d'abord notre manière de prendre conscience de la réalité qui nous entoure à travers nos sens. Percevoir, c'est, en un sens, sentir. Or l'art s'adresse précisément à notre sensibilité. C'est un objet matériel, sensible précisément et qui en tant que tel va précisément être perçu. Dès lors, on peut se demander dans quelle mesure l'œuvre d'art éduque notre perception. Cette question a deux significations d'une part il s'agit de savoir si la perception peut s'éduquer ? Est-elle donnée, et donc immuable, ou au contraire acquise et pouvant alors subir une éducation et une évolution? D'autre part, la question est aussi de savoir si l'œuvre d'art représente le bon outil pour une éducation de la perception. Dans la mesure où l'œuvre d'art est fictive, produit de l'imagination, ne risque-t-elle pas au contraire de déformer notre perception ?Retrouvez le plan détaillé sur le site Aïda N'DiayeCorrigé Bac Philo Série L Explication de texte Karl Popper, La connaissance objective, 1972Introduction/Problématisation. Ce texte fait deux choses d'une part, Popper définit ce qu'il faut entendre par déterminisme physique, d'autre part, il en fait la critique. D'une part, donc, il s'agit bien de montrer que le déterminisme peut prendre plusieurs significations. Ce à quoi s'intéresse ici Popper est l'un de ces sens, le déterminisme physique dont il faudra donc préciser la signification. D'autre part, il s'agit pour Popper d'en faire la critique. A travers la définition qu'il en donne et les implications qu'il en tire, Popper cherche à nous montrer que ce déterminisme constitue un véritable "cauchemar" dans la mesure où il implique que nous ne sommes absolument pas libres mais ne sommes que de "petits rouages". Il s'agit donc pour Popper de montrer en quoi les implications de ce déterminisme rendent celui-ci intenable. Pour cela, le texte est assez clairement structuré en trois paragraphes…Retrouvez le plan détaillé sur le site Aïda N'DiayeCorrigé Bac Philo Série ES Suffit-il d'avoir le choix pour être libre ?Introduction/ - 399, Socrate est condamné à mort au motif qu'il a corrompu la jeunesse et qu'il n'a pas respecté les dieux de la cité. Mais ses amis le pressent de quitter Athènes pour échapper à cette sentence injuste. Socrate pourtant refuse il décide de se donner la mort en buvant la ciguë. Cet épisode célèbre de l'histoire de la philosophie donne à réfléchir Socrate, en se suicidant a-t-il agi librement ? Son choix est-il bien celui d'un homme libre ?Choisir, c'est opter, donner sa préférence à une chose plutôt qu'à une autre. Se demander si avoir le choix suffit à être libre revient à faire du choix l'essence de la liberté. Mais ainsi formulé le sujet jette le doute sur cette identification. De fait si, lors d'une exécution capitale, on laisse au condamné le choix du mode d'exécution de la sentence, le choix n'est-il pas un faux choix ? Saint Paul en décidant d'être décapité plutôt que crucifié, parce qu'en tant que citoyen romain, ce choix lui est offert, aurait sans doute préféré rester en vie pour continuer sa mission évangélisatrice. Il semble donc qu' avoir le choix ne suffit pas à être libre. Peut-on soutenir pour autant que renoncer à choisir est un gage de liberté ? On se doute que non car si ce renoncement est volontaire, il est encore le produit d'un choix et s'il ne l'est pas, il y a contrainte donc absence de liberté. Tout le problème consiste donc à savoir si on peut déterminer a priori le choix pour que celui-ci garantisse notre liberté Comment savoir si un choix est rationnel ou pas ? N'est-ce pas toujours a posteriori qu'on peut juger que tel ou tel choix était bien celui d'un homme libre ? Bref, si le choix n'est pas suffisant pour être libre, n'est-ce pas toujours à lui qu'il faut revenir pour signifier notre liberté ? Plus classiquement, on demandera si la liberté est réductible au seul libre-arbitre…Retrouvez le plan détaillé sur le site Nicolas TenaillonCorrigé Bac Philo Série ES Pourquoi chercher à se connaître soi-même ?Introduction/Problématisation. Dans son Apologie de Socrate, Platon rapporte que la Pythie, prêtresse du temple d'Apollon à Delphes avait affirmé que Socrate était le plus sage des Grecs. Or au fronton de ce même temple était gravée la formule "Connais-toi toi-même". Peut-on en déduire que Socrate avait tiré sa sagesse de la connaissance qu'il avait de lui-même ? Au fond pourquoi se connaître soi-même ?L'intérêt que nous portons à nous-mêmes ne fait guère de doute ? Le goût du miroir, des arbres généalogiques, des réseaux sociaux où nous nous affichons, montre assez que nous sommes pour nous-mêmes un intérêt majeur. Mais ce rapport insatiable à soi relève-t-il bien de la connaissance ? Ne s'agit-il pas plutôt d'une tendance au narcissisme ? Comment donc démêler dans les causes qui nous incitent à nous observer nous-mêmes celles qui sont subies et celles qui sont choisies ? Au fond il s'agit de savoir si la connaissance de soi peut servir un but louable ou si elle ne fait que nous enfermer dans notre être au point, paradoxalement, de nous y aliéner. Ou pour le dire autrement Quelle valeur attribuer à l'introspection ?On se demandera par conséquent si la quête de la connaissance de soi est naturelle, pourquoi elle peut être aliénante et comment elle peut être le plan détaillé sur le site Nicolas TenaillonCorrigé Bac Philo Série ES Explication de texte Hannah Arendt, Condition de l’homme moderne, 1958Introduction/Problématisation. Ce texte a pour thème l’évolution technique et aborde la question de la différence entre l’outil et la machine. Selon Arendt, cette différence apparaît dans le fait même de poser une question à propos de la machine qu’on n’avait pas eu l’idée de poser à propos de l’outil est-ce à la machine de s’adapter à l’homme ou à celui-ci de s’adapter à la machine ? Pour l’auteur, cette question, en tant que telle, n’est pas intéressante et l’on ne doit pas y apporter de réponse. En revanche, le fait qu’on la pose révèle une différence fondamentale qui constitue la thèse de l’extrait présenté durant le processus de fabrication, l’opérateur est entièrement au service de la machine alors que l’outil, lui, demeure au service de l’ouvrier. En arrière plan de cette observation, nous voyons apparaître une différence de relation fondamentale de l’homme à la technique selon qu’il s’agit de machine ou d’outils. Partant, ce texte nous invite donc à caractériser l’outil par rapport à la machine et à repérer une rupture dans l’évolution technique puisque l’une n’apparaît plus seulement comme l’amplification de l’autre la machine n’est pas seulement un outil plus performant mais un objet d’une autre nature, ayant des implications anthropologiques très le plan détaillé sur le site Mathias RouxCorrigé Bac Philo Série S Vivons-nous pour être heureux ?Introduction/ sujet soulève une problématique assez classique sur le bonheur celle de savoir quelle place nous devons/pouvons lui accorder dans nos existences. Le bonheur constitue d'une part une fin légitime et même universelle. On ne peut reprocher à personne de vivre pour être heureux, c'est-à-dire de chercher à atteindre le bonheur, et l'on peut même donner à cette affirmation une portée universelle oui, nous vivons tous, universellement, pour être heureux, tant il est vrai que la définition du bonheur est suffisamment relative à chacun pour que l'on puisse dire que tous les hommes veulent être heureux, quelqu'en soit la dans le même temps, le bonheur est une fin incertaine. Vivre pour être heureux, cela signifie aussi chercher le bonheur à tout prix, ne vivre que pour ça. Or, pouvons-nous ainsi tout sacrifier pour le bonheur? Le bonheur constitue-t-il la seule et unique fin de notre existence? Il y a en effet d'autres buts que l'homme, en tant qu'être raisonnable, peut poursuivre et qui peuvent aller à l'encontre de leur bonheur individuel la vertu, la connaissance, la citoyenneté, la liberté.... Ainsi le bonheur est-il bien la seule fin de notre existence, au détriment de toutes les autres, où notre humanité se joue aussi?... Retrouvez le plan détaillé sur le site Aïda N'DiayeCorrigé Bac Philo Série S L’artiste est-il maître de son oeuvre ?Introduction/Problématisation. On dit souvent d’une œuvre d’art qu’elle a un auteur et qu’elle appartient à un ensemble constituant l’œuvre d’un artiste. Celui-ci est aussi considéré comme possédant des dons techniques et un talent lui permettant de donner forme à ses inspirations. Sa supériorité par rapport au commun des mortels tient précisément à cette faculté d’imposer à un support la forme qu’il souhaite pour créer un œuvre inédite, représentant ses aspirations. Par ces différents aspects, l’artiste s’apparente à un maître. Mais la maîtrise technique ne constitue pas le seul aspect de la relation à l’œuvre, sinon l’artiste ne se distinguerait pas réellement de l’artisan. Se demander si l’artiste est le maître de son œuvre revient donc à interroger la spécificité de la notion d’auteur et à voir si elle s’apparente une relation de maîtrise, entendue aussi comme contrôle et possession de quelque chose. Or, si l’artiste est bien un maître dans son domaine, il ne va pas de soi qu’il soit le maître de son œuvre dans la mesure où elle lui échappe de plusieurs manières et c’est, justement, en cela que réside la particularité de la définition de l’artiste. En premier lieu…Retrouvez le plan détaillé sur le site Mathias RouxCorrigé Bac Philo Série S Explication de texte René Descartes, Règles pour la direction de l’esprit, 1628Introduction/ est la meilleure méthode à adopter pour faire progresser les connaissances ? Y a-t-il des règles simples, facilement assimilables qui permettraient d'orienter toute recherche nouvelle ? Et si oui, pourquoi n'ont-elles pas été fixées par les Anciens ? Dans ce texte de jeunesse de Descartes, philosophe et mathématicien, texte extrait des Règles pour la direction de l'esprit, apparaît déjà tout l'enthousiasme du futur auteur du Discours de la méthode. Le père du rationalisme y propose en effet un nouveau paradigme pour fonder notre savoir le paradigme mathématique. Pourtant Platon avait déjà affirmer l'importance de la connaissance des mathématiques comme condition de la connaissance puisqu'il avait fait graver au fronton de l'Académie "Que nul n'entre ici s'il est géomètre". En quoi donc le texte de Descartes est-il réellement innovant ?Retrouvez le plan détaillé sur le site Nicolas TenaillonCorrigé Bac Philo Série techno Les échanges sont-ils toujours intéressés ?Introduction/ définition, l’échange représente un acte de transaction entre au moins deux parties l’une donne quelque chose un objet, un bien, un service, une parole et reçoit en retour quelque chose de la part de l’autre, et réciproquement. Or, lorsque l’on donne en vue de recevoir, cela présuppose que nous avons effectué une sorte de calcul à l’avance et que nous avons prévu d’obtenir quelque chose, de tirer avantage de la situation. Autrement dit, nous sommes intéressés à l’échange, nous satisfaisons un intérêt propre en échangeant avec autrui, l’intérêt désignant l’avantage que nous espérons pour nous-mêmes. L’exemple type est, bien entendu, celui de l’échange au sens économique du terme qui n’est jamais gratuit, donc jamais peut-on toujours rapporter l’échange à la poursuite d’un intérêt ? Il semble que cela ne soit pas exemple, l’échange verbal – la communication – n’est pas toujours orientée par la recherche de l’intérêt personnel. Il nous arrive de parler pour le plaisir de parler sans que nous ayons par avance déterminer ce que cela allait nous rapporter. Mais, précisément, dans ce cas, ne s’agit-il pas d’une forme d’illusion que de croire qu’un échange puisse ainsi être désintéressé ? Ne faut-il pas affirmer que nous avons toujours un intérêt quelconque, même inconscient, à pratiquer l’échange ? À moins que nous puissions proposer une autre définition de l’échange, qui n’impliquerait pas nécessairement une réciprocité automatique entre les parties et, dans ce cas-là, l’échange pourrait peut-être se rapprocher de la définition du le plan détaillé sur le site Mathias RouxCorrigé Bac Philo Série techno Une vérité peut-elle être définitive ?Introduction/Problématisation. La question peut, à première vue, semblée curieuse. En effet, une vérité est une affirmation conforme à la réalité qui, pour être considérée comme telle, doit être valable universellement tout le temps, partout et pour tout le monde. Le fait qu’elle soit définitive est impliqué par sa définition même. Une vérité qui changerait avec le temps ne serait qu’une opinion provisoirement considérée comme vraie, c’est-à-dire seulement vraisemblable ou probable, et donc pas réellement une disposons-nous de telles vérités ? L’histoire du progrès des connaissances et de la science fourmille d’exemples de prétendues vérités considérées comme telles pendant des siècles soudainement contestées, abandonnées et remplacées par d’autres. Quelle garantie avons-nous donc du caractère définitif de nos vérités ? Une vérité n’est-elle pas toujours provisoire, autrement dit n’est-elle valable que tant qu’elle nous rend service ou qu’il n’a pas été démontré qu’elle était fausse ?Retrouvez le plan détaillé sur le site Mathias RouxCorrigé Bac Philo Série techno Explication de texte Gorgias, PlatonRéponse à la première question La thèse de ce texte est originale Socrate amène son interlocuteur à reconnaître que celui qui commet l’injustice et qui en tire des bénéfices est, en réalité, plus malheureux encore que sa victime. Ou pour le dire autrement, l’injuste est aussi victime de son injustice. Cette thèse s’accorde bien à une autre remarque de Socrate selon laquelle il vaut mieux subir l’injustice que de la Socrate, échapper à la punition n’est pas une chance mais une tragédie. Pour le montrer, il fait un parallèle avec le cas de la maladie quand on est malade, rien de mieux ne peut nous arriver que d’être guéri, même si le traitement est douloureux. Il en est de même avec l’injustice le châtiment nous guérit de l’injustice en nous faisant connaître en quoi consiste la le plan détaillé sur le site Mathias RouxAvertissement il ne s’agit ici que de pistes de réflexion et non d’une copie type nécessairement attendue par vos correcteurs. D’autres approches, d’autres thèses et arguments sont du Bac épreuves / Les sujets probables du Bac / Les résultats du Bac . 74 271 426 334 54 457 372 409

peut on soutenir que la verité n existe pas