Depuis le petit Bernard nâa cessĂ© de vouloir gratter la tĂȘte des gens, pour y faire rentrer de belles idĂ©es et surtout lâamour des mots. Cette lecture-spectacle est dĂ©coupĂ©e en plusieurs parties, en tranches de vie, et Bernard Pivot navigue entre un pupitre et une reconstitution du « salon » dâApostrophe. Mise en scĂšne sobre mais nĂ©cessaire, afin de bien
PubliĂ© le mardi 3 dĂ©cembre 2019 Ă 20h26 Bernard Pivot le 2 novembre 2011, au restaurant Drouant, dans l'attente de l'annonce du prix Goncourt Le fil culture. L'ancien animateur d'Apostrophes ne prĂ©sidera plus l'AcadĂ©mie Goncourt dont il Ă©tait membre depuis quinze ans et qu'il dirigeait depuis cinq ans. L'AcadĂ©mie l'a annoncĂ© ce mardi dans un communiquĂ©. DĂ©but novembre, Ă 84 ans, il avait remis le Goncourt 2019 Ă Jean-Paul Dubois. "Pour retrouver un libre et plein usage de son temps, Ă 84 ans, Bernard Pivot a dĂ©cidĂ© de se retirer de l'AcadĂ©mie Goncourt Ă partir du 31 dĂ©cembre. Il en Ă©tait membre depuis 15 ans, le prĂ©sident depuis 5 ans. Il en devient membre d'honneur." VoilĂ le texte laconique du communiquĂ© ce mardi 3 dĂ©cembre 2019 de l'AcadĂ©mie dont le tout premier prix fut remis le 21 dĂ©cembre 1903. Retrouver une certaine forme de libertĂ©C'est un choix personnel mĂ»rement rĂ©flĂ©chi, comme lorsqu'il avait arrĂȘtĂ© ses Ă©missions de tĂ©lĂ©vision. Bernard Pivot avait donc prĂ©venu l'AcadĂ©mie Goncourt six mois Ă l'avance qu'Ă presque 85 ans, il souhaitait lever le pied. "Il faut savoir Ă un moment passer le relais Ă des gens plus jeunes. Et puis, surtout, parce que, n'ayant plus beaucoup d'Ă©tĂ©s devant moi, je voudrais bien les occuper Ă avoir des relations plus suivies avec ma famille, avec mes amis. C'est un petit peu d'Ă©goĂŻsme sur le tard de ma vie pour avoir un peu plus de bon temps__.", a-t-il notamment confiĂ© Ă Adrien Toffolet, dans notre journal de 22h Bernard Pivot "Il faut savoir passer Ă un moment le relais Ă des gens plus jeunes" 4 min France Culture PrĂ©sider le prix Goncourt reprĂ©sente en effet non seulement beaucoup de travail de lecture, mais aussi beaucoup de rĂ©unions, de voyages Ă l'Ă©tranger et c'est trĂšs, trĂšs fatigant. C'est d'ailleurs pour cette raison que Bernard Pivot a Ă©tĂ© le premier Ă imposer aux jurĂ©s de ce prix littĂ©raire une limite d'Ăąge non rĂ©troactive Ă 80 ans. Une disposition saluĂ©e par plusieurs des neuf autres membres de l'AcadĂ©mie qui rendent aujourd'hui hommage Ă l'intĂ©gritĂ© de leur prĂ©sident. Il est le premier Ă avoir su imposer la transparence et surtout des rĂšgles de dĂ©ontologie Ă l'AcadĂ©mie Goncourt. C'est ce qu'explique l'Ă©crivain Pierre Assouline, membre du jury du Goncourt depuis 2012 et ami de trente ans de Bernard Pivot Bernard Pivot a Ă©normĂ©ment luttĂ© contre la rumeur sur la corruption du jury par les maisons d'Ă©dition pour l'attribution du prix Goncourt. Il l'a relĂ©guĂ©e au rang de lĂ©gende. Il a oeuvrĂ©, il y a une dizaine d'annĂ©es, pour modifier le rĂšglement. Il est interdit Ă tout membre du jury d'avoir une activitĂ© au sein d'une maison d'Ă©dition. Ătre juge et partie est un conflit d'intĂ©rĂȘts qui doit ĂȘtre condamnĂ© d'emblĂ©e. Et malheureusement, ce n'est pas le cas partout. Il a toujours incarnĂ© une indĂ©pendance totale par rapport aux maisons d'Ă©dition, et cela nous a protĂ©gĂ©s des pressions, des lobbies et de tout le reste. D'ailleurs, il a eu ce mot un jour, il a dit 'jamais le jury Goncourt n'a Ă©tĂ© aussi indĂ©pendant qu'aujourd'hui'. Pierre Assouline ajoute que le passeur de littĂ©rature si apprĂ©ciĂ© par le grand public sera bien difficile Ă remplacer. Un nouveau prĂ©sident devrait ĂȘtre Ă©lu en janvier prochain. En attendant, Bernard Pivot compte bien profiter de son temps libre avec ses amis et ses petits-enfants. "Je suis assez fier de certains livres que nous avons couronnĂ©s"A la question de son bilan Ă la tĂȘte de cette institution, Bernard Pivot rejette le mot "On ne peut pas faire de bilan. L'AcadĂ©mie Goncourt n'est quand mĂȘme pas une entreprise comme une autre. Mais simplement, je pense que je suis, comme mes camarades, assez fier de certains livres que nous avons couronnĂ©s. La postĂ©rioritĂ© dira si nous nous sommes trompĂ©s ou si nous avons tapĂ© dans le mille." Le premier "non Ă©crivain" Ă la tĂȘte de ce cĂ©nacle - trĂšs fier d'avoir Ă©tĂ© Ă©lu en tant que journaliste - garde "des souvenirs trĂšs joyeux, Ă©mouvants, d'hommes et de femmes trĂšs diffĂ©rents dans leurs conceptions politiques, philosophiques, religieuses, de la vie et qui ont souvent des goĂ»ts littĂ©raires trĂšs, trĂšs diffĂ©rents, mais qui se rĂ©unissent avec bonheur autour d'une table pour manger, boire, lire et parler des livres et de littĂ©rature". Il se rĂ©jouit d'avoir pu instituer le vote oral, car "autrefois, on pouvait se cacher derriĂšre l'hypocrisie d'un vote Ă©crit. Aujourd'hui, on ne peut plus cacher sa prĂ©fĂ©rence". Et de conclure par une pensĂ©e pour Proust. Si Dieu existe, par quel laurĂ©at disparu du Goncourt souhaiteriez-vous ĂȘtre accueilli au paradis et qu'aimeriez-vous qu'il vous dise ? lui demande notre journaliste Adrien Toffolet. RĂ©ponse J'aimerais ĂȘtre accueilli par Proust, puisque c'est le centenaire de son prix Goncourt cette annĂ©e. S'il est au paradis, d'abord, il doit ĂȘtre en pleine forme. Il ne tousse plus et n'a plus de crise d'asthme. Et je serais heureux de lui dire 'Mon cher Proust, faisons cette interview que j'ai toujours rĂȘvĂ© de faire avec vous. Malheureusement, je suis arrivĂ© un peu trop tard dans votre vie. Et vous mĂȘme ĂȘtes arrivĂ© un peu trop tĂŽt avant la tĂ©lĂ©vision. Avec la collaboration de Nathalie Lopes
Pourpré-réserver votre place en tant qu'écrivain, tweetez-nous et nous vous contacterons. Citizencho Retweeted. Michel Onfray TV @MichelOnfrayTv · Dec 18, 2018. Un policier a envoyé à Michel #Onfray cette photo du "plateau repas" qui lui a été servi lors de l'acte V des #GiletsJaunes. "Qu'en pense la ministre de la santé?", précise-t-il. Envoyez-nous vos
James Lipton, prĂ©sentateur de l'Ă©mission "L'Actors Studio", est mort Il Ă©tait le prĂ©sentateur de cette Ă©mission amĂ©ricaine inspirĂ©e par "Bouillon de culture" de Bernard Pivot. Reuters James Lipton, ici en septembre 2017 Ă Los Angeles. Reuters DĂCĂS - LâAmĂ©ricain James Lipton, professeur de comĂ©die et prĂ©sentateur de âLâActors Studioâ, cĂ©lĂšbre Ă©mission de tĂ©lĂ©vision inspirĂ©e par Bernard Pivot, est mort Ă lâĂąge de 93 ans, a annoncĂ© lundi 2 mars la chaĂźne de tĂ©lĂ©vision qui diffusait lâĂ©mission. Selon son entourage, il est dĂ©cĂ©dĂ© Ă son domicile de New York des suites dâun cancer de la vessie. Câest en 1994 que James Lipton avait lancĂ© son Ă©mission, dĂ©rivĂ©e dâun cours quâil avait mis sur pied au sein de la prestigieuse Ă©cole dâart dramatique et pour laquelle il a interviewĂ© des stars durant prĂšs de 25 ans, de Paul Newman et Dennis Hopper jusquâĂ Julia Roberts et Scarlett Johansson. DiffusĂ©e en France sur Paris PremiĂšre, âLâActors Studioâ lui avait Ă©tĂ© inspirĂ©e par âBouillon de Cultureâ de Bernard Pivot, qui avait dâailleurs invitĂ© James Lipton Ă la derniĂšre de son Ă©mission en 2001. Il parlait trĂšs bien le français James Lipton parlait trĂšs bien le français et ne se cachait pas dâavoir Ă©tĂ© briĂšvement souteneur Ă Paris dans les annĂ©es 1950. NĂ© Ă DĂ©troit en 1926, James Lipton sâĂ©tait lancĂ© dans une carriĂšre dâacteur dans les annĂ©es 1940, avant de se consacrer ensuite Ă lâĂ©criture et Ă la production. âIl nous manquera beaucoup, mais nous lui souhaitons dâarriver en paix aux portes du paradisâ, a Ă©crit sur Twitter la chaĂźne Ovation TV, qui continue de diffuser lâĂ©mission que James Lipton avait quittĂ©e en 2018. Comme Bernard Pivot et son âquestionnaire de Proustâ, James Lipton finissait systĂ©matiquement son Ă©mission par une sĂ©rie de questions Ă ses invitĂ©s, parmi lesquelles âSi le paradis existe, quâaimeriez-vous entendre Dieu vous dire lorsque vous arriverez Ă ses portes?â Ăgalement sur Le HuffPost Ă voir Ă©galement sur Le HuffPost Oprah Winfrey fait une grosse chute en pleine confĂ©rence sur... lâĂ©quilibre
Fermer le MusĂ©e des tissus, ce serait un crime culturel", a lancĂ© Bernard Pivot vendredi Ă Lyon oĂč il Ă©tait venu soutenir cette institution lyonnaise menacĂ©e de disparition, avant une rĂ©union cruciale des partenaires publics et privĂ©s le 6 octobre. "Lyon est la capitale de la soie. Ca paraĂźt invraisemblable, absolument dingue, que ce
Venu Ă Berne pour y donner, samedi dernier, une trĂšs rare confĂ©rence Ă l'invitation de l'Alliance française, Bernard Pivot apparaĂźt ce matin-lĂ fidĂšle Ă lui-mĂȘme plongĂ© dans un livre et dans le canapĂ© d'un salon de la rĂ©sidence de l'ambassadeur de France. Aujourd'hui, ce n'est plus pour prĂ©parer ses plateaux que Bernard Pivot pratique ce mĂ©tier de lire» - qu'il dĂ©crit dans un ouvrage portant ce titre, paru chez Gallimard en 1990. Il est, depuis deux ans, l'un des dix membres de l'AcadĂ©mie Goncourt qui dĂ©cernera son prix le 5 novembre. Une compĂ©tition dont Bernard Pivot assure qu'elle est cette annĂ©e, contrairement Ă 2006 oĂč Les Bienveillantes de Jonathan Littell Ă©crasait tout», encore trĂšs a commencĂ© dans Le Nouvel Observateur, auquel Bernard Pivot avait confiĂ©, Ă la fin de Bouillon de culture, n'ĂȘtre pas intĂ©ressĂ© par l'AcadĂ©mie française. En revanche j'avais dit que l'AcadĂ©mie Goncourt me plairait, parce qu'on y fait trois choses que je sais Ă peu prĂšs bien faire lire, boire et manger. J'avais aussitĂŽt regrettĂ© de ne pouvoir y accĂ©der, n'Ă©tant pas un Ă©crivain.» En 2005, il y a pourtant Ă©tĂ© Ă©lu Ă l'unanimitĂ© C'est la premiĂšre fois, qu'on a fait venir un journaliste. J'en suis trĂšs fier! J'ai hĂ©ritĂ© du couvert N°1 chez Drouant, celui de Jean Giono et de Colette, deux de mes Ă©crivains prĂ©fĂ©rĂ©s. C'est tout de mĂȘme formidable!» lance cet homme Ă l'enthousiasme Temps Comment dĂ©finiriez-vous votre mĂ©tier, entre la tĂ©lĂ©vision et aujourd'hui le Goncourt?Bernard Pivot Dans mon enfance, Ă Lyon, Ă la fĂȘte foraine, il y avait un train fantĂŽme. Un jeune homme montait derriĂšre le chariot, poussait des cris Ă©pouvantables et grattait la tĂȘte des jeunes filles pour leur faire peur. Un jour, Ă l'Ă©poque Apostrophes, quelqu'un m'a demandĂ© quel Ă©tait exactement mon mĂ©tier. Tout Ă trac j'ai rĂ©pondu gratteur de tĂȘtes». Evidemment, je ne grattais pas la tĂȘte des tĂ©lĂ©spectateurs pour leur faire peur, mais pour activer leurs neurones, la circulation dans leur crĂąne, celle du sang, de la curiositĂ©, de l'intelligence pour leur donner le goĂ»t des mots, des phrases, des livres... Je grattais aussi la tĂȘte des Ă©crivains en leur posant des questions. En sus, le personnage principal de mon seul roman, L'Amour en vogue, Ă©crit Ă 22 ans, Ă©tait justement un gratteur de tĂȘtes. Au fond, je n'ai jamais cessĂ© de l' A la fin d'Apostrophes», vous vous disiez lassĂ© par le roman. Le Goncourt vous y replonge. Lire est redevenu une fĂȘte?- Cette lassitude Ă©tait passagĂšre. Je faisais la mĂȘme Ă©mission depuis quinze ans, ça ronronnait. Aujourd'hui, j'ai de nouveau du plaisir Ă lire... les bons Vous ĂȘtes donc redevenu, essentiellement, un lecteur?- Du temps d'Apostrophes, je partais en vacances, dĂ©but juillet, avec dans le coffre de ma voiture les Ă©preuves des romans qui allaient sortir Ă la rentrĂ©e. Je pouvais ainsi prendre de l'avance et prĂ©parer les Ă©missions. J'ai renouĂ© avec ce rite pour le Goncourt, donc, finalement, ma vie n'a pas beaucoup Dans Le MĂ©tier de lire» vous racontiez l'invasion, quasi organique, des livres. Cela continue?- Je reçois moins de livres. Toujours beaucoup de romans, mais moins de livres. Du temps d'Apostrophes et de Bouillon de culture, c'Ă©tait effrayant, j'Ă©tais envahi. Je recevais entre 50 et 80 livres par jour. Je passais un temps fou Ă les classer. En plus de ça, je ne laissais Ă personne le soin d'ouvrir les paquets. Cela faisait partie du plaisir de dĂ©couvrir le livre dĂ©cacheter, enlever le papier, lire la dĂ©dicace, le remuer, le sentir, en lire quelques passages...Une fois dans ma vie, j'ai vu quelqu'un qui avait rendu les armes devant les livres. C'Ă©tait Georges DumĂ©zil, grand linguiste spĂ©cialiste des langues indo-europĂ©ennes, avec qui j'ai fait un tĂȘte-Ă -tĂȘte. Je suis arrivĂ© chez lui et j'ai essayĂ© d'entrer... C'Ă©tait effrayant, dans le couloir il fallait avancer de biais, la camĂ©ra ne passait pas. Puis, on est allĂ© dans son bureau. Sa table de travail Ă©tait recouverte par des monceaux de livres, ça dĂ©bordait de partout, des bibliothĂšques... Je lui ai dit, mais qu'est-ce qui s'est passĂ©? Et il m'a rĂ©pondu Les livres ont gagnĂ©. Ils ont tout envahi.»- La tension monte-t-elle pour le Goncourt? Huit livres sont encore en lice, dont Ni d'Eve ni d'Adam» d'AmĂ©lie Nothomb ou Alabama Song» de Gilles Leroy...-Pas encore. Mercredi, il faudra en Ă©liminer quatre. L'an passĂ©, c'Ă©tait couru d'avance. Il y avait une majoritĂ© Ă l'AcadĂ©mie pour Les Bienveillantes. Cette annĂ©e est peut-ĂȘtre moins brillante, mais elle sera plus intĂ©ressante pour le Goncourt. En ce moment, je suis incapable d'imaginer quels sont, parmi les huit, les livres qui vont rester. Et je ne vous donnerai pas mes Il y a beaucoup de femmes dans la sĂ©lection?-Cinq femmes sur huit. D'aprĂšs Edmonde Charles-Roux, la prĂ©sidente, c'est la premiĂšre fois qu'il y a une majoritĂ© de femmes dans l'avant-derniĂšre sĂ©lection. Cette Ă©volution me paraĂźt normale. Il y a de plus en plus de romanciĂšres, et elles ont du talent.
ĂgĂ©de 25 ans, mon fils Victor connaĂźt Bernard Pivot, pourtant nĂ© en 1935, et lâapprĂ©cie ! Normal : enfant, il regardait Bouillon de culture, sacro-sainte cĂ©rĂ©monie du vendredi soir, en
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1 Lâattribution du Nobel Ă Patrick Modiano ?-Bernard Pivot : Lorsque jâai appris que lâon parlait de Modiano pour le Nobel de littĂ©rature, jâai rĂ©pondu Ă ceux qui Ă©voquaient ses chances ici ou lĂ que sa nomination mâĂ©tonnerait beaucoup.Dâabord, me semblait-il, parce que câĂ©tait la premiĂšre fois quâon parlait de lui au Nobel, ensuite parce que JMG Le ClĂ©zio avait
SociĂ©tĂ© Le chroniqueur littĂ©raire nâaura cessĂ© de dĂ©vouer son talent au journal hebdomadaire quâil affectionne tant. PubliĂ© le 30 janvier 2022 Ă 15h17 Le journaliste et Ă©crivain Bernard Pivot. Photo Â©ïž LEWIS JOLY/JDD/SIPA Cela faisait trente ans quâil livrait ses critiques littĂ©raires hebdomadaires dans les colonnes du Journal du Dimanche. Samedi 29 janvier, Bernard Pivot a annoncĂ© son dĂ©part Ă la retraite aprĂšs avoir rendu de bons et loyaux services dans ce journal pour lequel il avait dĂ©marrĂ© en tant que chroniqueur humoristique. Ecrire dans le JDD Ă©tait la chose Ă la fois la plus naturelle et la plus prĂ©cieuse », avait-il confiĂ© lors des 70 ans du journal il y a quatre ans. Depuis son arrivĂ©e en 1992, Bernard Pivot avait eu le temps de se faire sa place et se sentait mĂȘme chez lui, avec une forte capacitĂ© Ă trouver chaque semaine de nouveaux textes Ă faire paraĂźtre, rappelle lâhebdomadaire. Je mâaperçois avec un certain culot que je nâai jamais remis en question ma lĂ©gitimitĂ© », a-t-il assumĂ©, dans ses LIRE Affaire Matzneff Bernard Pivot regrette de ne pas avoir eu âles mots quâil fallaitâ Amoureux du JDD Pour le chroniqueur littĂ©raire, le vrai plus de son travail rĂ©sidait dans le fait que le JDD soit un journal qui est lu le dimanche », jour de repos, jour qui Ă©chappe Ă la hĂąte et au stress de la semaine, jour oĂč lâon prend le temps de sâintĂ©resser Ă ce qui se passe dans le monde ». Son amour pour cet hebdomadaire, Bernard Pivot ne manque jamais de le rappeler encore et encore, jamais Ă court dâarguments. Sa position est pour le moins originale ⊠PlacĂ© entre une semaine qui finit et une autre qui commence », a soulignĂ© lâĂ©crivain avant dâajouter Il est Ă la fois Ă la recherche du temps perdu et dans la perspective du temps qui vient ».
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pour bernard pivot il etait de culture